Les investissements de portefeuille sont des investissements dans des institutions qui ne sont pas couvertes par une agence gouvernementale d’évaluation. Ces investissements comprennent généralement les actions ou les titres de créance de l’émetteur.
Lorsqu’un placement de portefeuille est déprécié de façon permanente, sa valeur comptable doit être réduite pour tenir compte de la perte. La réduction doit être reflétée dans le compte de résultat. Pour qu’un élément soit classé dans la catégorie des instruments financiers évalués à la juste valeur, la reprise de toute réévaluation nette doit être indiquée dans le compte de résultat de la réévaluation.
Comment ça fonctionne au Québec
Les entreprises du Québec effectuent des placements pour toutes sortes de raisons. Lorsqu’il y a un excédent monétaire, l’argent est placé dans des véhicules financiers générateurs de revenus en attendant que ces excédents soient utilisés à des fins internes. En règle générale, l’entreprise place ses excédents dans des dépôts à terme, des bons du Trésor, des obligations, des actions, etc. S’il est prévu de conserver ces investissements pendant plus d’un an, l’investissement doit être comptabilisé comme un investissement à long terme dans les actifs à long terme du bilan. En général, ces investissements sont comptabilisés au prix d’achat.
Il arrive également que certains investissements aient un caractère stratégique et que l’entreprise veuille investir dans une autre entreprise susceptible d’apporter à l’entreprise des avantages économiques intéressants par l’intégration et la diversification tout en favorisant la croissance des revenus, les économies d’échelle, etc.
C’est ce qu’on appelle un rachat d’actions, une action avec droit de vote et droit au partage des bénéfices. Ce faisant, il cherche non seulement à maximiser le retour sur investissement, mais est en fait un moyen d’influencer la concurrence, un moyen de bénéficier d’avantages qu’il n’aurait pas autrement pour maintenir sa croissance et affirmer sa position à l’échelle mondiale.
Les types de placements
Nous allons découvrir comment tous les investissements existants peuvent être divisés en trois catégories. Cette classification s’avérera utile lors de la planification de nouveaux investissements ou de l’achat d’actions existantes. Une telle division n’est en fait que la première étape de la décision d’investissement, puisqu’il est alors nécessaire de sélectionner les titres spécifiques qui feront l’objet de l’investissement. Cependant, cette activité contribue à déterminer le niveau de qualité du portefeuille d’investissement et son importance pour la sécurité contre les coûts spéculatifs et vice versa. Il est donc important de garder à l’esprit les principales caractéristiques de ces trois types d’investissements.
Les placements garantis
Les placements garantis sont des placements spéciaux qui garantissent le remboursement du capital et le paiement des revenus. La garantie liée au remboursement du capital est généralement adossée à un engagement juridique de la part de l’émetteur de l’investissement. Par exemple, il pourrait s’agir d’une garantie hypothécaire où l’emprunteur désigne certains actifs, généralement des immobilisations, que le prêteur peut saisir, en cas de non-remboursement ou de défaut de calcul de revenu attendu. Les types de placements qui illustrent le mieux les placements garantis sont :
- les obligations d’État, c’est-à-dire des titres de créance émis par trois ordres de gouvernement et des sociétés d’État ;
- obligations de grandes sociétés en bonne santé financière ;
- prêts hypothécaires.
Il faut toutefois souligner que la qualité d’un investissement ne peut jamais être déterminée strictement sur la base de son apparence, mais doit impliquer un grand nombre de facteurs. Pour illustrer ce point, rappelons le fait qu’une obligation d’un bien immobilier sur le point de s’effondrer doit être traitée comme un placement spéculatif, tandis qu’un débiteur, c’est-à-dire une dette qui ne l’est pas seras émis par une entreprise de services publics qui répondrait de manière satisfaisante à notre définition d’un placement garanti.
Les placements productifs ou efficace
Évalué au coût de la vie, ce type d’investissement permet d’abord à l’investisseur de tirer un revenu de l’investissement, d’où le nom d’investissement efficace ou productif. Le revenu de placement est un montant que l’ investisseur reçoit périodiquement, généralement au moins une fois par an, en compensation du capital qu’il a investi. Outre son caractère productif, un investissement de cette catégorie offre une forme de protection quant au maintien du pouvoir d’achat du capital investi. En effet, la valeur marchande de ce type d’investissement est susceptible d’augmenter, ce qui est souvent vrai sur le long terme. En période de forte inflation, il a un taux de croissance plus fort car sa valeur est elle-même sujette à l’inflation. Parmi les meilleurs exemples d’investissements liés au coût de la vie, mentionnons :
- les immeubles à revenus ;
- actions d’entreprises prospères qui versent des dividendes périodiques ;
- fonds d’investissement axés sur les actions de revenu
Les placements spéculatifs
Ces placements sont des placements qui, pour diverses raisons, offrent la possibilité de rendements substantiels à court terme ; sinon, ils représentent un risque important de perte, ou de performance, de gestion, ou de plusieurs de ces problèmes à la fois.
En spéculant, l’investisseur avisé accepte un niveau de risque plus élevé en échange de la possibilité de rendements exceptionnels. Ce faisant, il joue un rôle important dans le mécanisme de sélection naturelle qui permet aux entreprises du futur d’émerger. Il faut aussi reconnaître que la spéculation attire des individus non préparés qui espèrent faire des profits substantiels en peu de temps. Il faut également mentionner que les titres spéculatifs peuvent être achetés, dans une stratégie globale de portefeuille, pour réduire le risque global du portefeuille qui comprend une grande variété de placements. De plus, certains marchés, comme le marché des options, peuvent être considérés comme des marchés boursiers spéculatifs. Parmi ces types de placements, mentionnons :
- actions ordinaires achetées avec un potentiel à court terme ;
- fonds d’investissement composés d’actions de croissance ;
- terrain spéculatif ;
- métaux précieux ;
- en option, etc.